Historique

              Quelques points de repères :

 

 

1822 :

Ouverture d'une Ecole par la congrégation des Filles de la Croix

 

1880 :

Création d'une école primaire gratuite, l'Asile Saint Michel, d'un ouvroir et, un peu plus tard, d'un pensionnat de jeunes filles : l'Institut Maintenon.


 

1912 :

Les Oblates de l'Assomption succèdent aux filles de la Croix,

d'abord à l'Asile Saint Michel, puis à l'ouvroir

 

1913 :

 Les Oblates de l'Assomption reprennent le pensionnat

qui devient l'institut Notre-Dame.


 

1970 :

Les Frères des Ecoles Chrétiennes ferment leur école

Saint-Jean-Baptiste.

L'Externat Sainte Jeanne d'Arc reprend les locaux et l'école devient mixte.


             

  1980 :( le 10 mai )

Fêtes du Centenaire

sous la présidence de Monseigneur Delarue, évêque de Nanterre

 

 

Dès sa création, l'Etablissement a eu le souci de s'occuper à la fois des jeunes qui avaient les possibilités de faire des études, mais aussi des plus défavorisés.

À côté de l'Asile Saint Michel, qui accueillait gratuitement les enfants de Sceaux, de l'Ouvroir où les jeunes filles pauvres apprenaient les rudiments de la couture, les religieuses vont accueillir les jeunes filles aisées de Sceaux ; de nombreuses parisiennes devaient les y rejoindre, attirées par l'air de la campagne scéenne et la renommée du pensionnat. L'Institut Maintenon était si prospère que les bénéfices réalisés permettaient de faire vivre l'Asile Saint Michel et l'Ouvroir. Le Père Alzon, fondateur des Oblates de l'Assomption, a toujours eu ce même souci.

A Nîmes, où il exerçait son ministère, il fonde la Société de Saint Louis, qui s'adressait surtout aux enfants de la bourgeoisie, où le catéchisme alternait avec l'escrime, la lutte avec le billard, mais aussi la Société de Saint Stanislas, pour les enfants des familles plus modestes. Dans le collège de Nîmes, dont il avait pris la direction en 1844, il cherche à développer chez les élèves le sentiment du devoir et de l'honneur, notamment en créant un groupement, sous le nom de "Division d'Elite". "On réclamait d'eux, rapporte le Père Vailhé, biographe du Père d'Alzon, une grande union, un esprit de politesse et de bon ton, et, à leur sortie du Collège, l'engagement de faire respecter la religion par tous les moyens convenables". Dans le même temps, il crée dans le Collège trois Conférences en faveur des pauvres. Chacune, rapporte le Père Vailhé, dotée de son Bureau et de sa caisse.

La première année de leur fonctionnement, on supprima la distribution des prix. Le montant nécessaire à leur achat vint alimenter la caisse des Conférences. Celles-ci avaient chacune une mission spécifique : l'une s'occupait de distribuer des aliments, l'autre de procurer aux nécessiteux vêtements, chauffage, matériel de literie ; la troisième avait la charge d'une bibliothèque populaire et d'une école de patronage : cette dernière fonctionnait le dimanche. Des enfants pauvres s'y réunissaient qui recevaient, outre le déjeuner offert par l'Assomption, des leçons d'écriture, de lecture et de catéchisme.

C'est ainsi que se développait, chez les jeunes collégiens, le sens social et qu'ils furent en contact avec la vraie misère du peuple ; ils apportaient aux indigents, avec le secours matériel, le réconfort de leur amitié, le partage de leurs richesses spirituelles.

Le contexte a beaucoup changé, mais on voit ainsi se dégager ce qui constitue la tradition de l'Externat Sainte Jeanne d'Arc : un esprit d'accuei1, un esprit d'entraide et la volonté de la réussite de tous.